Face au manque de moyens de prévention : Le personnel de Charles Nicolle lance un cri d'alarme

Expliquons d'abord le fonctionnement de ces unités spéciales :
1. Pré-triage au portail de l'hôpital
2. Triage dans le service dédié et déclaration obligatoire
3. Box de consultations pour réadresser vers un retour à domicile et confinement avec surveillance ou l'hospitalisation dans l'unité dédiée ou l'admission en milieu de réanimation
"Aujourd'hui, seule l'unité de réanimation a fourni des moyens de protection internationalement utilisés, à savoir: sur-blouses, masques, lunettes, calots, sur-chaussures, gants, solution hydroalcoolique. (On n'a pas encore osé parler de locaux de quarantaine après exposition).
Les salles de triage, de consultations et d'hospitalisation n'ont que les masques; les vêtements des soignant.es, chaussures et peau sont au contact des patient.es contaminé.es.
Les travailleur.ses de ces unités ne devraient pas être exposé.es à ce danger, d'autant plus qu'iels sont le seul pilier qui pourra adosser les citoyen.nes lors d'un fléau sanitaire.
Il est de la responsabilité du Ministère de la Santé et de l'hôpital de fournir à ses salarié.es ces équipements. Ces dernier.es n'ont même pas pu se les procurer par leurs propres moyens car indisponibles dans les pharmacies.
Actuellement on est en train de réaménager les hôpitaux avant la catastrophe, c'est extrêmement important, mais inutile si on risque de contribuer de la manière la plus efficace et la plus dangereuse à la propagation de la maladie.
Ceci est un malheur inacceptable, c'est impossible de continuer à travailler dans de telles conditions. Il s'agit, ou bien fournir ces équipements de base -eux mêmes à efficacité limitée-, ou bien s'apprêter à faire de chaque personnel de soin qui côtoie ce service un.e malade très probable et un véhicule pratiquement sûr du virus, et créer ainsi un infini cercle de contamination et de recontamination.."
NB : Cet article est rédigé en écriture inclusive et neutre avec l’emploi des pronoms épicènes. La rédaction épicène, l'écriture inclusive, le langage neutre ou le langage dit « non sexiste » ou « dégenré » sont l’ensemble des règles et des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’éviter toute discrimination, basée sur le genre, supposée par le langage ou l'écriture. Notre utilisation de ce mode de rédaction vient de notre profonde conviction à TUNYD, du pouvoir des mots dans la lutte égalitaire.
Pour en savoir plus :
https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/initiative/manuel-decriture-inclusive/